Quand l’Algérie refuse les services du Fonds Monétaire International…

Analyse1 novembre 2020 |

Lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision France 24 le 4 juillet 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à déclarer que face à la crise du coronavirus qui secoue son pays, l’Algérie éviterait d’entrer en pourparlers avec le Fonds Monétaire International (FMI). Chat échaudé craignant, c’est bien connu, l’eau froide, le pays se souvient, en effet, des coupes claires que le FMI avait programmées dans les programmes sociaux durant les années 1980 et 1990. C’est peu dire que l’action du FMI en Algérie s’est révélée profondément déstructurante dans le passé au point d’avoir constitué un traumatisme durable dans les années 1990 car, alors que le pays était plongé dans une guerre civile particulièrement meurtrière, le FMI mettait sous pression le gouvernement pour que ce dernier réduise ses dépenses sociales. Pourtant, l’Algérie a les moyens d’affirmer sa souveraineté face au FMI. Cet état de choses provient du très faible endettement en devises du pays.

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