Épinglé

Sur cette page, nous vous proposons des recommandations culturelles, des initiatives intéressantes, des coups de cœur ou des coups de gueule, pour nourir votre réflexion.

Le Club Achille Chavée parle de l’école numérique sur Antenne Centre!

20 novembre 2023

Le Club Achille Chavée, locale louviéroise de l'ACJJ,  a mené pendant plusieurs mois une réflexion sur l'école numérique, et a tiré de ce travail collectif un ouvrage , paru aux éditions du Cerisier Jean-Pierre Michiels, le responsable du CAC,  a été interrogé par Antenne Centre . Retrouvez ici cet entretien   https://www.antennecentre.tv/article/la-louviere-faut-il-numeriser-lecole-tout-prix   Pour vous procurer le livre (10 euros) , vous pouvez contacter le CAC à cette adresse: jeanpierre.mi@skynet.be

Soutenez la Journée des Oubliés des Vacances du Secours Populaire Wallonie-Bruxelles !

8 août 2023

Nous relayons cet appel de nos amis du Secours Populaire Wallonie-Bruxelles   Soutenez la Journée des Oubliés des Vacances et n’oubliez pas de partager. Le Secours Populaire Wallonie Bruxelles organise chaque année sa fameuse Journée des Oubliés des Vacances car un enfant sur trois ne part pas en vacances. Pour la modique somme de 5 euros, les enfants visiteront cette année, les grottes de Han La journée sera riche en découvertes et activités : Visite des grottes Visite du parc animalier Grande plaine de jeux Pique-nique géant Le Secours Populaire prend en charge la totalité des frais de cette journée dont le budget se monte à 22 euros par participant (coût des autocars, des repas, des friandises, de la participation à toutes les activités). Vu les difficultés financières des donateurs institutionnels, les aides s’amoindrissent et nous lançons un appel au soutien de toutes les personnes qui apprécient cette belle activité. Soutenez ainsi cette initiative en versant votre quote-part sur le compte bancaire BE22 001-3511080-47 du Secours populaire en mentionnant « soutien à la JOV 2017 » Le sourire de nos petits protégés sera votre remerciement. Les bénévoles du Secours Populaire Wallonie-Bruxelles

Notre modèle économique est insoutenable

19 avril 2023

Il y a quelques jours, 46 économistes signaient un texte alarmiste sur l’état des finances publiques. Aujourd’hui, 51 économistes et académiques leur répondent : ce ne sont pas nos finances publiques qui sont insoutenables… c’est le modèle économique actuel.

  Particulièrement silencieuses lorsqu’il s’agissait de plomber les finances publiques en trouvant des milliards pour sauver les banques, les entreprises et l’économie capitaliste, les agences de notation sont de retour… et, avec elles, les appels à l’austérité. Les propos des 46 économistes qui ont récemment publié une carte blanche mettant en garde sur la situation alarmante de nos finances publiques [1] ont ensuite été appuyés tour à tour par le gouverneur de la BNB, qui indique que « tout converge pour dire que c’est le bon moment pour réaliser un gros effort budgétaire » ; par la secrétaire d’Etat au budget qui affirme que « le problème de l’Etat, ce sont les dépenses » ; et par le président du MR qui, tout en nuance, prédit la faillite de la Belgique sans nouvelles réformes libérales.   Qui est réellement en faillite ? S’il y a une faillite, bien réelle aujourd’hui, c’est celle du monde de la finance, qui met à nouveau nos sociétés au bord d’une crise de grande ampleur, avec des conséquences sociales et économiques désastreuses. Cette faillite était prévisible et prévue. Elle est le résultat logique de politiques qui ont permis aux détenteurs de capitaux de continuer leurs pratiques spéculatives à grande échelle. Viser à réduire le poids de la dette et les déficits publics sont des objectifs importants… ne fût-ce que pour en finir avec la prise d’otage des marchés financiers et le chantage à l’austérité avant chaque conclave budgétaire.   Mais en 2023 on ne peut plus accepter, ni même concevoir, que les solutions proposées pour s’attaquer à l’endettement public soient systématiquement ciblées sur la population et les services publics, impliquant une régression sociale, environnementale et démocratique. Comme si la majorité du corps social, et en particulier les femmes, ne subissaient pas déjà l’austérité en permanence depuis des années. Il faut toujours se rappeler que c’est en 2008-2009, pour sauver les banques, que notre endettement public a explosé, passant de 85% à 100% du PIB, puis, suite à la crise COVID, pour sauver les entreprises et l’économie, qu’il est passé de 100% à 115%. Fallait-il agir en 2008 et en 2020 ? Oui, bien sûr ! Mais il fallait le faire de manière radicalement différente, c’est-à-dire en créant les conditions pour ne plus revivre pareille situation, notamment en reprenant le contrôle de la finance pour la mettre au service de l’intérêt général. Force est de constater que rien de sérieux n’a été mis en œuvre à ce niveau. La logique d’accumulation et la spéculation se sont poursuivies, et aujourd’hui, alors que de nouvelles bulles explosent, certains voudraient à nouveau faire payer l’addition à la collectivité.   Aux origines de l’inflation : la spéculation La logique est la même en ce qui concerne la situation inflationniste persistante. Il faut la traiter, mais en s’attaquant à ses causes sous-jacentes, comme la spéculation. Pas en tentant de saper l’indexation des salaires, qui n’en est qu’une résultante… Une résultante par ailleurs indispensable au maintien de la consommation intérieure, comme l’a encore récemment montré un rapport de la Banque nationale. Au début de la guerre en Ukraine, ce ne sont pas moins de 26 millions de transactions financières supplémentaires qui ont été enregistrées sur les bourses mondiales des produits agricoles. Ces échanges purement spéculatifs ont entraîné à eux seuls plus de 40% d’inflation[2]. Comme de nombreuses études l’ont montré, c’est bien la spirale profit-prix, et non la spirale salaire-prix, qui est le moteur de l’inflation actuelle. Oui, il faut réformer le système, sans plus attendre. Mais pour changer de cap, et non pas, à l’image de ce qui se passe chez Delhaize, pour accélérer la course folle au moins-disant social et environnemental.   Prendre le mal à la racine Si la volonté est d’améliorer la vie des gens en recréant des équilibres entre développement économique, bien-être social et respect de l’environnement, c’est à l’origine des problèmes qu’il faut s’attaquer. Commençons par la dette publique… Nous avons plus que jamais besoin d’un débat adulte sur la manière d’évaluer la soutenabilité des finances publiques, au-delà de slogans simplistes sur le niveau trop élevé de la dette ou du déficit. La manière dont le déficit peut soutenir l’activité économique et s’autofinancer (multiplicateurs budgétaires), ou encore le rôle des banques centrales dans le financement des Etats, ces leviers doivent être analysés sérieusement. Par ailleurs, nombreux sont les arguments justifiant que nos créanciers – les grandes banques – contribuent, eux aussi, à l’effort commun en allégeant la dette des États. Nous avons également besoin d’un véritable secteur bancaire public, remplissant des missions de service public, et se mettant prioritairement au service d’Objectifs de Développement durable d’intérêt général plutôt que d’intérêts particuliers. Il convient par ailleurs d’obtenir de la Commission européenne une neutralisation des investissements durables dans la comptabilisation des déficits publics. Les investissements publics nécessaires, notamment en matière de santé et de climat, sont considérables et ne pourront être effectués sans rompre avec les règles actuelles.   Prenons ensuite l’inflation : attaquons-nous à la spéculation en ciblant tous les « profiteurs de guerre », notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation. Et régulons enfin le marché des produits financiers dérivés, totalement déconnectés de toute réalité ! Enfin, comment ne pas évoquer le fameux « taux d’emploi », au centre de toutes les attentions politiques du moment ? Il faut évidemment développer et créer de l’emploi… Mais des emplois durables et de qualité. C’est en améliorant les conditions de travail et de rémunération, en redonnant sens au travail et en améliorant la conciliation vie privée/vie professionnelle, que l’on gardera les gens au travail, en bonne santé, et qu’on en facilitera l’accès à celles et ceux qui en sont privés. La réduction collective du temps de travail, avec embauche compensatoire et maintien du salaire, est la solution d’avenir. Une mesure juste, durable et porteuse de progrès social[3]. La question qu’il conviendrait toujours de se poser lorsque l’on propose des réformes, c’est de savoir si ces réformes contribuent à réduire ou à creuser les inégalités. Une réforme fiscale basée sur la justice est une question clé pour réduire les inégalités. Les solutions sont là : globalisation des revenus, renforcement de la progressivité de l’impôt, taxation des plus-values boursières et des surprofits, impôt sur la fortune, lutte contre la fraude et l’évasion fiscales… Ces quelques mesures fortes suffiraient à rapporter des dizaines de milliards d’euros chaque année pour financer le développement humain, participer à équilibrer le budget et réduire notre dépendance aux marchés financiers. Concrétiser ce changement de cap et avancer vers la justice sociale est à portée de main et essentiel pour défendre nos démocraties, repenser l’économie et nous permettre, comme l’écrivait Georges Orwell dans « 1984 », non seulement de rester vivants, mais aussi et surtout de rester humains.   [1] Un collectif d’économistes prévient : « Nos finances publiques sont insoutenables », L’Echo, 17 mars 2023. [2] La spéculation boursière sur les céréales a contribué à la hausse des prix de nos courses, Simon Bourgeois, Maurizio Sadutto, RTBF, 20 février 2023. [3] Cf. les résultats de l’enquête du think tank anglais Autonomy sur la semaine de 4 jours : https://autonomy.work/portfolio/uk4dwpilotresults/   Nicolas Bárdos-Féltoronyi, professeur émérite UCL Bruno Bauraind, Secrétaire général GRESEA Thomas Bauwens, Université de Rotterdam Olivier Bonfond, économiste CCEF Stephen Bouquin, Université Evry Paris-Saclay Anne-Sophie Bouvy, UCLouvain Eric Corijn, professeur VUB Sybille Mertens de Wilmars, professeure ULiège Andrea Della Vecchia, Secrétaire fédéral CG-FGTB Jean-Luc De Meulemeester, professeur ULB Giuseppina Desimone, conseillère Service d’études FGTB fédérale Thomas Di Panfilo, politologue Xavier Dupret, économiste-analyste à l’ACJJ Michel Genet, économiste, directeur d’ONG Pierre Galand, économiste, professeur ULB Nadine Gouzée, experte Agenda 2030 pour le développement durable Benjamin Huybrechts, professeur IESEG Lille Paul Jorion, professeur associé à l’Université catholique de Lille Renaud Keutgen, coordinateur du RATaV Louise Lambert, économiste au MOC Florence Lanzi, PhD, Senior Researcher ULiège Nicolas Latteur, formateur CEPAG Etienne Lebeau, Service d’études CSCx Olivier Malay, ULB et CSC Kevin Maréchal, professeur d’économie écologique, ULiège François Martin, chercheur doctorant, ULiège Esteban Martinez Garcia, professeur à l’ULB Christine Pagnoulle, ULiège, Attac Nancy Pauwels, Service d’études ACV Puls Riccardo Petrella, professeur émérite UCLouvain Laurent Pirnay, Secrétaire général adjoint IRW-CGSP Gauthier Pirotte, ULiège, coopération internationale Bruno Poncelet, formateur CEPAG Daniel Richard, Secrétaire régional FGTB Verviers Ahmed Ryadi, Secrétaire régional FGTB Centre Zoé Rongé,  économiste FGTB François Sana, conseiller Service d’études CSC Christian Savestre, Attac Denis Stokkink, Président du think and do tank Pour la Solidarité. Jean-François Tamellini, Secrétaire général FGTB wallonne Eric Toussaint, porte-parole CADTM international Frank Vanaerschot, Directeur Counter Balance Pauline Van Cutsem, CNE Lars Vande Keybus, conseiller Service d’études ABVV fédérale Christian Vandermotten, professeur ULB Jean Vandewattyne, enseignant-chercheur UMons Julien Vastenaekels, ULB Lode Vanoost, ancien vice-président de la Chambre des Représentants Michaël Venturi, Secrétaire général adjoint MWB-FGTB Pierre Verjans, ULiège Virginie Xhauflair, Docteure en gestion, professeure ULiège Arnaud Zacharie, Secrétaire général du CNCD

Article de notre collègue Xavier Dupret pour Le Monde (édition du 28 février 2023)

1 mars 2023

« Le paradigme du capitalisme actionnarial a débouché sur un sous-investissement chronique qui a fini par rouvrir la boîte de Pandore de l’inflation » Au début des années 1980, un nouveau cadre de gestion a émergé en Europe occidentale et aux Etats-Unis dans le but de contrer la stagflation. Deux mouvements concomitants ont alors caractérisé d’une part les politiques monétaires et d’autre part la redistribution de la valeur ajoutée. A cette époque, la remontée des taux directeurs des grandes banques centrales a conduit à un net raffermissement des taux d’intérêt réels qui a largement contribué à mater l’inflation. Au sein des entreprises, le renchérissement du loyer de l’argent a modifié les principes de management en conférant à la valeur pour l’actionnaire (« shareholder value ») une place centrale dans les critères d’évaluation de la performance économique. La chasse aux coûts est devenue permanente, les entreprises se concentrant davantage sur leurs métiers les plus profitables. C’est dans ces conditions que la sous-traitance dans les pays à bas salaires en voie d’industrialisation (en particulier, la Chine) s’est développée. La généralisation de la mise en concurrence des salariés a permis – pression à la baisse sur les rémunérations oblige – de contenir les prix. Et l’actionnariat, pierre d’angle de la nouvelle gouvernance des entreprises, de se frotter les mains. Dans le foisonnement des analyses visant à expliquer la remontée actuelle de l’inflation, le rôle de la valeur actionnariale est peu évoqué. En effet, puisque le regain inflationniste constaté en 2022 avait pour origine l’évolution du cours des produits énergétiques, il était commode de pointer la guerre en Ukraine. Cependant, on peut aussi expliquer cette tendance haussière par une insuffisance de longue date des investissements dans le secteur de l’énergie. Les chiffres sont aussi limpides qu’inquiétants. Si, par exemple, nous voulons tourner la page des énergies fossiles d’ici à 2050, il faudra tripler le volume des investissements et doubler la fourniture d’électricité provenant de sources renouvelables (« Climate change putsenergysecurity at risk », Organisation météorologique mondiale, 11 octobre 2022). De surcroît, selon cette même source, la faiblesse des investissements ne permet pas de faire face au défi de la décarbonation à la seule échelle qui vaille, c’est-à-dire la planète. C’est ainsi que l’Afrique concentre 60 % des meilleurs sites du point de vue de l’ensoleillement, mais dispose d’à peine 1 % de la capacité photovoltaïque mondiale. Il est toutefois évident que la rentabilisation d’infrastructures solaires en Afrique ne peut s’envisager que sur le long terme, étant donné les limites bien connues de la demande locale. Or, le temps de la valeur actionnariale s’avère nettement plus court. Court-termisme Il y a déjà près de dix ans, les autorités européennes dénonçaient, dans un projet de texte législatif, une évaluation trop fortement déterminée dans le cas du capitalisme actionnarial par « des indices de marché sélectionnés sur une base trimestrielle par les gestionnaires d’actifs » (« Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 2007/36/CE en vue de promouvoir l’engagement à long terme des actionnaires, et la directive 2013/34/UE en ce qui concerne certains éléments de la déclaration sur la gouvernance d’entreprise », 2014).  Ce court-termisme continue d’ailleurs à affecter le secteur de l’énergie, puisque si les investissements y ont augmenté de 8 % en 2022, la moitié de cette progression était corrélée à des coûts de fonctionnement plus élevés en raison précisément de l’inflation (« World Energy Investment 2022 », International Energy Agency, juin 2022). Il semble donc que le paradigme du capitalisme actionnarial ait progressivement débouché sur un sous-investissement chronique qui a fini par rouvrir la boîte de Pandore de l’inflation. Le secteur de l’énergie n’est d’ailleurs pas le seul concerné. Le recours à des sous-traitants chinois commence également à poser problème. La mondialisation est, de ce point de vue, caractérisée par un excès de centralisation des chaînes de valeur plutôt que par leur éclatement ! Pour le dire simplement, nos grandes entreprises ont placé trop d’œufs dans le panier chinois afin de satisfaire les exigences de profits élevés de leurs actionnaires. Au fur et à mesure que les industries chinoises monteront en gamme à l’avenir, la production de l’empire du Milieu diminuera dans les segments à faible et moyenne valeur ajoutée, ce qui ne manquera pas de favoriser la hausse des prix d’une série de produits de consommation courante. Il s’agit là du deuxième facteur inflationniste inhérent à la primauté accordée à la valeur actionnariale dans la conduite des affaires.   Xavier Dupret, économiste, Fondation Jacquemotte, Bruxelles

Appel au soutien de la Journée des Oubliés des Vacances 2022.

1 août 2022

Nous relayons l'appel de nos amis du Secours Populaire Wallonie-Bruxelles :   Le Secours Populaire Wallonie Bruxelles organise chaque année sa fameuse Journée des Oubliés des Vacances car un enfant sur trois ne part pas en vacances. Pour la modique somme de 6 euros, les enfants visiteront le port de Nieuport, effectueront un voyage en bateau. Pour le repas de midi, ils seront accueillis dans le camping « De Lombarde ». Ils pourront aussi, cela va de soi, faire trempette, construire des châteaux de sable, … Le Secours Populaire prend en charge la totalité des frais de cette journée dont le budget est estimé à 10 000 euros (coût des autocars, des entrées, des repas, des friandises et boissons). Vu les difficultés financières de nos donateurs institutionnels, les aides s’amoindrissent et nous lançons un appel au soutien de toutes les personnes qui apprécient cette belle activité. Tout soutien financier soit être versé sur le compte bancaire BE22 001-3511080-47 du Secours Populaire Wallonie-Bruxelles en mentionnant « soutien à la JOV 2022 »

Ancien président de l’ACJJ, André Dombard, un grand humaniste nous dit « Au revoir »

27 juin 2022

Lorsque vous lirez ces lignes, je serais rentré dans le sommeil définitif. Mes cendres seront bientôt, en route vers l’urne. La mort est une maladie qui se contracte à la naissance, sans espoir de guérison. Le principal, est de ne pas avoir de regrets, mais d’avoir fait le maximum pour que les années passées correspondent au mieux à la forme que l’on voulait leurs donner. Pour réussir une vie, il convient que sur le plan affectif, amoureux, social et sociétal, on nourrisse le moins de regrets possibles. Une réussite n’est jamais complète, quelques situations mal abouties peuvent apparaitre, mais celles-ci doivent rester très modestes. Beaucoup d’humains ont besoin de religions ou de croyances pour s’épanouir ou neutraliser quelques excès. Depuis ma prime jeunesse, c’est la morale parentale et puis l’éducation laïque qui m’a servi de guide. S’impliquer dans une vie collective, sociale et responsable a été un défi de chaque jour. C’est au moment du bilan que l’on considère si le pourcentage de réussite est favorable, ou au moins satisfaisant. Certain de mes amis et proches pourraient avoir la volonté de fleurir mon départ. Si c’est le cas, je les supplie de s’abstenir et éventuellement de verser une participation à la Maison de la Laïcité de Trooz (BE 74 3400 2603 1707) A l’avance, je vous en remercie, vous me prouverez ainsi que vous avez compris le sens que j’ai toujours voulu donner à ma vie. L'ancien échevin de Trooz, André Dombard, annonce son propre décès "La mort est une maladie qui se contracte à la naissance, sans espoir de guérison. Le principal, est de ne pas avoir de regrets" C’est par ces mots qu’André Dombard, mort ce vendredi 24 juin à Trooz, a annoncé son décès sur les réseaux sociaux dans une publication qu'il avait planifiée. "Lorsque vous lirez ces lignes, je serai rentré dans le sommeil définitif. Mes cendres seront bientôt en route vers l’urne." Il a été l’un des derniers échevins "communistes"de l’agglomération liégeoise. Elu communal à Forêt puis à Trooz, il a siégé pendant plus de quarante ans au niveau municipal avant d’abandonner son mandat au collège, voici six ans, et enfin de se retirer complètement de la vie politique voici deux ans, pour raisons de santé. Au fil des scrutins, il a parfois été dans l’opposition, parfois dans la majorité. Il a été à la base du rapprochement entre la gauche et les écologistes qui, localement, a donné naissance au groupe EcoVa. Sport, environnement, travaux, culture patrimoine, tourisme ont figuré parmi ses compétences scabinales; le tourisme surtout a été au centre des préoccupations de cet homme, très attaché aux valeurs de laïcité, et profondément amoureux de son village.

La chauve-souris et le capital

7 juin 2022

Nous avons - enfin - lu "La chauve-souris et le capital" d’Andreas Malm et vous en recommandons chaudement la lecture. Certes, la référence n’est pas toute récente (2020), et certains éléments de contenu sont aujourd’hui à prendre avec des réserves (par exemple, la thèse de l’émergence du Covid au marché de Wuhan n’est pas établie), mais l’analyse globale et les solutions stratégiques sont toujours d’une brûlante actualité et d’une impérieuse nécessité! En seulement 200 pages, Malm dresse un tableau précis et imparable de l’impact du capitalisme sur les écosystèmes et le climat, compare habilement les questions pandémique et climatique et propose une stratégie révolutionnaire pour l’urgence désormais chronique. Plus d'infos: https://lafabrique.fr/la-chauve-souris-et-le-capital/

[COLLOQUE] Peurs, colère, défiance: et après?

1 mars 2022

Notre collègue Xavier Dupret participera au colloque organisé par les Équipes Populaires le 24 mars: "Nous avons lancé il y a deux ans une recherche participative sur les grandes peurs de société. Ce processus nous a amenés, chacun pour soi puis collectivement, à interroger nos perceptions, nos visions du fonctionnement de notre pays, du monde, de tout ce qui constitue notre vie en société; à mettre en lumière les enjeux et les défis qui attisent nos inquiétudes, nous incitant à chercher des réponses pour un avenir plus apaisé. Le moment est venu de partager ces constats avec des penseurs d’aujourd’hui : sociologue, philosophe, économiste..." Toutes les informations ici: https://www.facebook.com/events/532616651436331

Appel à candidatures: De la papa à la frite

18 janvier 2022

Arts & publics et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte proposent une rencontre culturelle et humaine à l’intersection des arts précolombien, postcolonial, européens et numériques. Des jeunes de Belgique et d’Amérique Latine seront invités à créer ensemble des jeux vidéo ouvrant une réflexion sur l’histoire commune des continents européen et sud-américain, et permettant la découverte des cultures mutuelles au départ d’un symbole national belge: la frite. Le projet s’adresse à des jeunes (H/F/X) de 18 à 25 ans résidant en région de Bruxelles-Capitale. 25 places sont disponibles. Les candidatures sont possibles jusqu’au dimanche 6 février à minuit. Informations et formulaire d’inscription ici: https://artsetpublics.be/actualites/papa-frite/!

En finir avec le blocus contre Cuba

14 novembre 2021

Par ce communiqué, l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte réitère sa solidarité avec le peuple cubain et dénonce les sanctions mises en œuvre par Washington dans un but de déstabilisation. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les 243 mesures de sanction édictées par l’administration Trump restent aujourd’hui en vigueur. L’élection de Joe Biden ne représente donc aucun changement réel en la matière. L’entreprise d’étouffement de l’économie cubaine se poursuit alors même que les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 continuent à se faire sentir. Nous en appelons le gouvernement des Etats-Unis à cesser ce blocus inhumain contre Cuba. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Por este comunicado de prensa, la Asociación Cultural Joseph Jacquemotte reitera su solidaridad con el pueblo cubano y denuncia las sanciones implementadas por Washington con el solo objetivo de desestabilizar un gobierno soberano. Esta situación está todavía más preocupante dado que las 243 medidas de sanción promulgadas por la administración Trump siguen vigentes hoy. La elección de Joe Biden, por lo tanto, no representa ningún cambio real. El objetivo de asfixiar la economía cubana sigue vigente, mientras se siguen sintiendo los efectos de la pandemia Covid-19. Hacemos un llamado al gobierno de Estados Unidos para que ponga fin a este bloqueo inhumano contra Cuba. Pour en savoir plus, cliquer