La présence communiste dans les entreprises belges de l’après-guerre

12 octobre 2017 |

Le Progrès ASBL vous convie à la conférence de Adrian Thomas, le 15 novembre à 18h00:

« Le 23 mai 1948, Edgar Lalmand, n° 1 du Parti communiste de Belgique (PCB), soupire, affligé, à son Comité central désorienté : ‘Dans l’histoire de notre Parti, même aux jours les plus sombres, les militants du Parti communiste n’ont jamais manifesté à l’égard du mouvement syndical une telle indifférence’. Trois semaines plus tôt, la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB) réunie en congrès s’était résolue à démettre tous les permanents syndicaux communistes des instances dirigeantes du syndicat. Ce mouvement, enclenché depuis plusieurs mois, se généralise en province : presque tous les syndicalistes membres du Parti communiste perdent leur(s) mandat(s) dans l’année 1948. Cette FGTB, que les communistes avaient cofondée à peine trois ans plus tôt en obligeant les socialistes à les rejoindre par fusion de leurs dissidences, s’était retournée contre eux. Retour à la situation antebellum, où le PC était perçu par presque tous comme un paria de la classe ouvrière, un parti de l’étranger qu’il fallait absolument tenir à distance. Pourtant, rien n’était joué durant ces années méconnues d’immédiat après-guerre où jamais des révolutionnaires n’eurent autant d’influence en Belgique. »

Retrouvez les conclusions de son mémoire de Master sur le lien suivant:http://www.ihoes.be/PDF/IHOES_Analyse155.pdf

Une activité organisée par Le Progrès ASBL, en collaboration avec l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte ASBL, la Fédération Charleroi du Parti Communiste et le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles